Petite, maman m’achetait parfois des petites coquilles que l’on trouvait uniquement au Petit Casino. Elles étaient un peu dures et avaient un goût exquis qui je crois aujourd’hui était de l’amande amère.
Malheureusement, il est maintenant et depuis longtemps déjà, impossible d’en trouver.
J’ai essayé de reproduire ce goût de mon enfance...
Avec du sucre, du miel ; avec du lait, qu’elles soient parfumées à l’Eau de Fleur d’Oranger, à l’amande amère ou encore au chocolat… il existe mille et une recettes de madeleines.
Moelleuses, fondantes et vraiment parfumées celles- ci restent mes préférées.
Il existe une infinité de recettes, mais un fait semble faire l'unanimité: pour que cette demoiselle veuille bien faire le dos rond, il faut qu'elle subisse un choc thermique. La pâte doit être préparée au minimum 2 heures à l'avance, idéalement la veille.
Malheureusement, il est maintenant et depuis longtemps déjà, impossible d’en trouver.
J’ai essayé de reproduire ce goût de mon enfance...
Avec du sucre, du miel ; avec du lait, qu’elles soient parfumées à l’Eau de Fleur d’Oranger, à l’amande amère ou encore au chocolat… il existe mille et une recettes de madeleines.
Moelleuses, fondantes et vraiment parfumées celles- ci restent mes préférées.
Il existe une infinité de recettes, mais un fait semble faire l'unanimité: pour que cette demoiselle veuille bien faire le dos rond, il faut qu'elle subisse un choc thermique. La pâte doit être préparée au minimum 2 heures à l'avance, idéalement la veille.
La pâte doit être bien froide au moment d'être enfournée dans un four très chaud car c'est la différence de température entre la pâte très froide et le four très chaud qui va créer la bosse. Le fameux "choc thermique".
2 oeufs entiers
85 g de sucre
4 gouttes d’extrait d’amande amère
1 c à s d'eau de fleur d'oranger
35 g de lait
125 g de farine type 55
5 g de levure chimique
Fondre sur feu doux le beurre jusqu'à ce qu'il obtienne une jolie couleur noisette. Retirer du feu et laisser refroidir.
Blanchir les oeufs et le sucre. Ajouter le lait, l'eau de fleur d'oranger et l'extrait d'amande amère. Remuer. Tamiser la farine et la levure. Mélanger et ajouter le beurre fondu refroidi.
Verser dans les empreintes madeleines remplies au 3/4 légèrement graissées.
Placer au réfrigérateur au minimum 2 heures.
Préchauffer le four à 240°
Cuire 2 min, puis éteindre le four et laisser encore 4 min jusqu'à ce qu'elles prennent une jolie coloration.
Retirer du four et laisser refroidir avant de démouler.
Et maintenant, un peu d’histoire. Voilà le résultat de mes diverses recherches sur le web :
Il semblerait qu’il existe une polémique autour de l’invention de la madeleine, mais une constante semble néanmoins désigner la ville de Commercy (petite bourgade de la Lorraine dans la Meuse) comme berceau du dit gâteau.
Lors d’un séjour du Roi de Pologne Stanislas Leszczyński, Duc de Lorraine et de Bar à Commercy dans sa résidence secondaire (le château de Commercy) durant l’été 1755, il reçut pour invités Voltaire et Madame de Châtelet qu’il savait très gourmands. Son chef pâtissier ayant décidé de quitter son service, le Roi demanda à la servante de la Marquise Perrotin de Baumont de confectionner une sucrerie inédite pour l’occasion. Cette dernière propose alors de préparer les petits gâteaux traditionnels de sa famille aux ventres rebondis : du beurre, des œufs, du sucre, de la farine et un peu d’orange ; voilà une recette simple mais qui plaît à tous les convives. Stanislas apprenant que la pâtisserie n’a pas de nom, s’enquiert du nom de la soubrette, Madeleine Paumier, et baptise ainsi les petits fours ; c'est ainsi que le nom d'une petite cuisinière de maison bourgeoise passa à la postérité.
Une autre version raconte que c'était la femme de chambre de Marie Leszczyński, épouse du Roi Louis XV, prénommée Madeleine qui fit goûter ces gâteaux à sa reine.
Selon d'autres sources incertaines, la madeleine remonterait à l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, où une jeune fille nommée Madeleine, aurait offert aux pèlerins un gâteau aux œufs, moulé dans une coquille Saint-Jacques (qui est l'emblème du pèlerinage).
Depuis la fin du XIXe siècle, jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les voyageurs du chemin de fer qui passaient par Commercy se pressaient aux portières des wagons, afin de contempler le spectacle insolite des vendeuses de madeleines portant de grands paniers d'osier aux marques bien apparentes et qui circulaient au milieu de la foule en gare de Commercy, en criant aussi fort qu'elles pouvaient le nom de la fabrique qu'elles représentaient. Ce spectacle très attendu, coloré et bruyant était unique sur l'ensemble du réseau ferré français. Ce fut un dur métier pour ces femmes, tenues de vendre le maximum de boîtes dans un minimum de temps, mais cela contribua à la popularité de la madeleine.
L'écrivain Marcel Proust fait intervenir la madeleine dans une scène (intérieure) célèbre de son œuvre À la recherche du temps perdu, dans le premier volume Du côté de chez Swann. Le gâteau devient brusquement déclencheur non du simple souvenir, mais du fait de revivre quelques instants une scène de son enfance.
LA MADELEINE DE PROUST
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.
Quelques idées de garnitures:
¤ raisins secs
¤ fruits confits
¤ pépites de chocolat
¤ marrons glacés
¤ écorces d'oranges
¤ à la pomme et oranges confites
¤ à la banane et noix de coco
¤ à la Fleur d' Oranger
¤ à la rhubarbe
¤ aux fraises et amandes
¤ aux abricots
¤ cerises et pistaches
¤ à l' ananas
¤ framboises et vanille
¤ au chocolat et After Eight®
¤ aux Carambar®
¤ myrtilles
¤ noix de pécan
¤ à la frangipane
¤ au caramel
¤ au thé vert Matcha
¤ au miel
¤ à la crème de marron
¤ figues et noix
¤ poires et noisettes
¤ citron
¤ raisins secs
¤ fruits confits
¤ pépites de chocolat
¤ marrons glacés
¤ écorces d'oranges
¤ à la pomme et oranges confites
¤ à la banane et noix de coco
¤ à la Fleur d' Oranger
¤ à la rhubarbe
¤ aux fraises et amandes
¤ aux abricots
¤ cerises et pistaches
¤ à l' ananas
¤ framboises et vanille
¤ au chocolat et After Eight®
¤ aux Carambar®
¤ myrtilles
¤ noix de pécan
¤ à la frangipane
¤ au caramel
¤ au thé vert Matcha
¤ au miel
¤ à la crème de marron
¤ figues et noix
¤ poires et noisettes
¤ citron
ayant depuis plus d'une semaine, egrener toutes vos recettes ( tout du moins une petite partie !!! ),maman d'un âge avancé me raconte avec gourmandise les macarons que papa de son vivant goûtaient, toujours chez le même pâtissier, depuis sa disparition elle n'en goute plus, dont l'idée de lui faire plaisir, recherche sur votre blog et la merveille, amiens, nancy etc.. je les ai tous fait et expédié à maman, donc merci, et aujourd'hui j'ai fait les madeleines,la recette parfaite temps de repos, choc thermique,ci joint photos,nous venont de prendre le thé à l'instant mais je les trouvent trop croustillantes pas assez moelleuses, peut être que les moules étaient trop petits, ou la température du départ trop élevée,ou je les ai fait cuire trop
RépondreSupprimerlonptemps? mais délicieuses, demain je recommence. votre blogg une merveille félicitation.
mfd
mes madeleines reposent au frais afin d'obtenir la fameuse bosse ! je me posais la question et voilà que tu me donnes la réponse, merci. Les tiennes sont magnifiques, comme toujours !
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